Tout les angoumoisins, mais aussi tout les visiteurs du Salon International de la bande Dessinée connaissent cet étrange petit bâtiment carré tout droit sorti d’un roman, perché au début de la côte de l’Avenue de Cognac en face du Centre International de la Bande Dessinée et de l’Image.
Cadeau de son père, comte de Revel à la future Marquise de Mallet, le pavillon qui orne si étrangement l’un des grands accès du Plateau d’Angoulême fut baptisé "Gloriette" par la jeune fille. La famille habitait alors la maison bourgeoise qui longe plus haut cette même avenue, et la jeune marquise fantasque se réfugiait dans sa gloriette pour écrire des poèmes et recevoir ses amies. Ce pavillon se situait au bout du jardin de la propriété qui s’étalait sur ce flan nord d’Angoulême.
A la mort de la Comtesse, la gloriette perdra son toit, et deviendra la ruine romanesque qu’on peu aujourd’hui découvrir en accédant au plateau d’Angoulême par le pont de Saint-Cybard.
La Ville fera l’acquisition de l’ensemble, maison, jardin et gloriette, en novembre 1980 pour un premier projet de prolongement du Jardin Vert qui ne se concrétisera qu’en
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Bibliographie :
On retrouve l’image de notre Gloriette dans le tome 1 du " journal" de Fabrice Neaud, au éditions Ego Comme X.